Une malarticoise célèbre ses 100 ans !
C’est avec fierté et émotion que la Ville de Malartic a souligné le centenaire de Mme Gertrude Hébert-Carrier cet après-midi à la Place des Argousiers. À cette occasion, le maire de Malartic, M. Martin Ferron, accompagné d’un élu municipal, M. Jean Turgeon, lui ont remis une plaque honorifique pour immortaliser cet évènement.
À Saint-Bruno-de-Guigues, le 8 avril 1921, naissait Gertrude Hébert, fille de Paul et Annette Hébert (Landry). Dès son jeune âge, en plus d’aller à l’école du rang, elle s’occupe du poulailler familial. À l’adolescence, elle assiste son père, boucher, au village. Elle épousa Donat Carrier (1914-1992) le 7 juillet 1948 et emménagea à Malartic la même année. Le couple hébergera pendant plusieurs années sa mère et ses deux frères, Roger et Jean-Guy. Pendant ce temps, la famille s’agrandit d’un garçon premier- né, Jean-Paul (Lise Audet), suivi de quatre filles, Monique (1951-1952), Jeanne d’Arc (Réal Deschamps), Brigitte (Michel Bouffard) et Mireille (Alain Piché). Au fil des années, s’ajoutèrent au patrimoine 11 petits-enfants et 30 arrière-petits-enfants. Les familles se sont succédées sur la 3e Avenue, où elle demeura jusqu’en 2014. C’est à ses 93 ans qu’elle emménagea à la résidence Place des Argousiers.
Une vie remplie de jardinage et espace floral, de friperie maison, d’enseignement de la fabrication de céramique et de poterie et de gardiennage d’enfants. Signe de son temps, elle était une cuisinière hors pair, faisant toujours son pain maison. C’est une experte en tricot (qu’elle fait encore pour les paniers de Noël), couture, tissage, et bricolage en tout genre. Il n’y a pas assez de 24 heures dans une journée pour satisfaire toutes ses passions et son énergie débordante. Aujourd’hui, cette femme toujours souriante pleine de joie de vivre est restée fidèle à sa soif d’apprendre et utilise sa tablette pour consulter sa page Facebook.
Une pionnière de Malartic, qui a toujours su s’adapter et relever les défis d’une ville minière en pleine expansion. (texte rédigé par M. Jean-Paul Carrier)