Mai: Mois de l'arbre et des forêts
Le Québec s’est bâti grâce au bois de ses forêts. Matière première nécessaire à la construction, au chauffage, à la cuisson ou à l’ameublement, il était indispensable. Ce n’est pas un hasard si plusieurs de nos villes et de nos villages sont situés près des rivières. Ce choix, fait par nos bâtisseurs, était dicté par les voies navigables qui servaient à la drave du bois jusqu’aux scieries et aux papetières dispersées sur le territoire. Bien que les moyens de transport aient évolué, nos communautés et leurs entreprises sont toujours là pour témoigner de cette époque.
Les multiples qualités du bois
En regardant de près ces arbres et l’incroyable matériau bois qu’ils nous procurent, ce dernier n’est-il pas le seul à posséder toutes ces qualités? Le bois est écologique, biologique, naturel, biodégradable, résistant, durable, odorant et surtout, renouvelable. Par exemple, quand on pense à une construction verte, on pense immédiatement au bois. Son utilisation nous permet de contribuer à lutter contre les changements climatiques. Voilà de bonnes raisons d’aimer et de choisir le bois!
En vivre et en jouir
Aujourd’hui, des milliers de personnes vivent toujours de la forêt au Québec. Si, pour elles, c’est leur gagne-pain, pour d’autres, c’est un terrain de jeu. Comme notre forêt est majoritairement publique, l’un ne va pas sans l’autre; les forestiers ouvrent la voie, construisent les chemins et s’assurent du renouvellement continuel de cette ressource. Cet accès au territoire bénéficie aux milliers d’autres personnes qui y chassent, trappent, font de la motoneige ou du quad, de la randonnée, du camping, de l’écotourisme, de l’ornithologie, de la cueillette de fruits sauvages ou de champignons, par exemple.
Ce qui nous distingue au Québec
Si tout ça est rendu possible, c’est grâce à l’harmonisation que l’on fait entre tous ces usages qui s’entremêlent partout chez nous. Et d’ailleurs, ce mariage des usages de la forêt nous distingue au Québec! Cette façon de faire, qui nous est propre, permet à ceux et celles qui y en vivent de continuer à le faire, à ceux et celles qui la fréquentent, de continuer d’y avoir accès, et tous, dans le respect des écosystèmes présents.
