5e édition de la campagne provinciale Villes et municipalités contre le radon
Le radon est un gaz radioactif qui tue près de 1 000 Québécois chaque année, affectés par un cancer du poumon.
Depuis les quinze dernières années, l’Association pulmonaire du Québec cumule les résultats de mesure de radon effectuée par des dizaines de milliers de Québécois. La compilation récente de ces données permet d’affirmer que 17 % des demeures québécoises mesurées dépassent la directive nationale sur le radon soit 200 Bq/m3 d’air, exposant leurs habitants à des risques de développer un cancer du poumon. Ces données appuient également le fait que le radon n’échappe à aucun type de sol, mettant fin aux mythes antérieurs et tenaces.
La présence de radon élevée dans votre secteur ou votre région ne signifie pas automatiquement qu’il en est de même pour votre habitation. Toutefois, cela renforce l’importance de mesurer le radon si cela n’est pas déjà fait.
En raison de la vaste étendue géographique du Québec, il est possible qu’aucune mesure n’ait été effectuée dans votre secteur. Néanmoins, les résultats pour votre région administrative sont disponibles.
La seule solution pour savoir si votre domicile est concerné par le radon est d’en mesurer sa concentration dans l’air avec un dosimètre.
Le radon domiciliaire
Radon et risque de cancer
Sous forme de gaz, le radon peut être inhalé et présenter un risque pour la santé. À l’extérieur, il ne présente aucun danger, car il se dilue rapidement dans l’air ambiant. Par contre, lorsqu’il pénètre dans les habitations, il peut s’accumuler et atteindre des concentrations élevées.
À long terme, le seul risque connu lors d’une exposition à des concentrations élevées est de développer un cancer du poumon. Ce risque dépend de 3 facteurs :
- La concentration de radon
- La durée d’exposition
- Les habitudes liées au tabac
Le gaz radon et ses descendants solides présents dans l’air peuvent être emprisonnés dans les poumons où ils se désintègrent et émettent des « particules alpha ». Les particules alpha libèrent une énergie qui est absorbée par le tissu pulmonaire et endommage celui-ci. Lorsque les cellules pulmonaires sont endommagées, elles risquent de former un cancer au moment de leur reproduction.
On estime qu’au Québec 16 % des décès par cancer du poumon seraient associés à l’exposition au radon. Elle constitue la 2e cause de cancer du poumon après le tabagisme.
Le gaz radon et ses descendants solides présents dans l’air peuvent être emprisonnés dans les poumons où ils se désintègrent et émettent des « particules alpha ». Les particules alpha libèrent une énergie qui est absorbée par le tissu pulmonaire et endommage celui-ci. Lorsque les cellules pulmonaires sont endommagées, elles risquent de former un cancer au moment de leur reproduction.
Radon et tabagisme
Le gaz radon et ses descendants solides présents dans l’air peuvent être emprisonnés dans les poumons où ils se désintègrent et émettent des « particules alpha ». Les particules alpha libèrent une énergie qui est absorbée par le tissu pulmonaire et endommage celui-ci. Lorsque les cellules pulmonaires sont endommagées, elles risquent de former un cancer au moment de leur reproduction.
Mesurez
La seule façon de savoir si vous avez un problème de radon dans votre maison est d’en mesurer la concentration dans l’air. On retrouve sur le marché des appareils de mesure appelés « dosimètre ». Ce test est simple à faire, sans danger et relativement peu coûteux.
Les concentrations de radon peuvent fluctuer considérablement au cours d’une même journée et, encore plus, d’une saison à l’autre. Elles sont généralement plus élevées en hiver. Par conséquent, Santé Canada recommande une période de test d’au moins trois mois pour les habitations, idéalement entre octobre et avril, afin d’avoir une mesure représentative des fluctuations du radon. Le détecteur de radon doit rester en place pour un minimum de 3 mois et peut être laissé jusqu’à 12 mois.
Le radon a tendance à s’accumuler dans les pièces et sur les étages inférieurs de la maison. L’appareil mesurant le radon devrait être placé dans un espace occupé par une personne plus de quatre heures par jour, au plus bas niveau de la maison. Par exemple : un salon au rez-de-chaussée ou une chambre au sous-sol.